Monsieur Piccaluga, un agent génois à Paris. Négoce d'argent et de marchandises de luxe à la fin du XVIIIe siècle - Université Toulouse - Jean Jaurès Accéder directement au contenu
Article Dans Une Revue Recherches en Histoire de l'art Année : 2005

Monsieur Piccaluga, un agent génois à Paris. Négoce d'argent et de marchandises de luxe à la fin du XVIIIe siècle

Résumé

Rares sont les études en histoire de l’art et en histoire consacrées aux figures d’intermédiaires, d’agents de négoce, alors que ceux-ci constituent des acteurs fondamentaux de tous les réseaux du marché de l’art et du luxe. Le personnage du nom de François-Marie-Ignace Piccaluga, inconnu dans la bibliographie jusqu’aux recherches effectuées ici, éclaire par son parcours le rôle des banquiers génois dans le marché du luxe parisien du XVIIIe siècle. Il est mentionné aux côtés de la princesse de Lamballe sur le livre-tarif de la manufacture de Sèvres et fait partie des contacts sollicités et appréciés par l’établissement, en raison des disponibilités de paiement dont il bénéficie grâce à la prospérité financière des Génois. On comprend à travers ce cas une des clefs de fonctionnement du marché du luxe en période de crise, en particulier sous la Révolution.
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Dates et versions

hal-00968117 , version 1 (17-11-2017)

Identifiants

  • HAL Id : hal-00968117 , version 1

Citer

Anne Perrin Khelissa. Monsieur Piccaluga, un agent génois à Paris. Négoce d'argent et de marchandises de luxe à la fin du XVIIIe siècle. Recherches en Histoire de l'art, 2005, 4, pp.91-112. ⟨hal-00968117⟩
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