, 18) a. Quel putain de temps pourri cette année et c'est partout en Europe, en italie en belgique etc ! Sale temps pour les cyclistes, 1956.

, ) / (19) a. Qu'est-ce qu'il a putain de souffert ! b. Comment qu'il a putain de souffert ! c. ?? Qu'est-ce qu'il a vachement souffert ! (20) a

, De la même manière, il se combine avec les SN indéfinis à valeur intensive (21, 22), ainsi qu'avec les phrases averbales affectives (22, 23) : dans ce cas, c'est lui qui attire le marquage prosodique emphatique, notée ici sommairement en capitalisant la syllabe saillante (22-25) : (21) a. On s'est enfilé une putain de côte à l'os avec mon père / un kilo trois

, après-midi pour l'arrêter. (corpus Porte) pris une CUIte, je te dis pas ! b. Il a pris une PUtain de cuite ! c. Il a pris UNE de ces cuites ! d. Il a pris une de ces PUtain de cuites ! (23) a. C'est d'un DEbile ! b. C'est d'un PUtain de débile ! c. *C'est d'un SAcrément débile ! (24) La BAgnole (qu'il a) ! ?? La SAcrée bagnole

C. Bagnole, Cette PUtain de bagnole

. La-présence-de-putain-de-autorise-la-présence-d'un-modifieur-dans-le and . Sn, c'est le modifieur qui semble alors être ciblée comme la propriété remarquable : (26) pourrait se paraphraser comme 'j'ai mangé une pomme et qu'est-ce qu'elle était juteuse !' (26) J'ai mangé une

B. Lepoutre and D. , Coeurs de banlieue. Codes, rites et langages, 1997.

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