. La-«-déconfessionnalisation-»-de-la-centrale, C. Et-donc-de-la-création-de-la, «. Fait, and C. Un-rôle-tampon-»-entre-le-mouvement-Étudiant-et-la, Union régionale occupent une position « centriste » au sein de la Confédération, distincte, par exemple, de celle d'opposants, comme l'Union régionale Basse-Normandie. Leur anti-capitalisme et leur « option lutte de classes » affichés dans les années 1960 et 1970 vont être mis à rude épreuve pendant les évènements de novembre-décembre 1995 Un autre trait original du paysage syndical de Loire-Atlantique réside dans les orientations de FO. L'Union départementale FO a été dirigée, depuis l'immédiat aprèsguerre jusqu'à ces dernières années, par Alexandre Hébert, de tendance anarchosyndicaliste et admirateur de Fernand Pelloutier Nombre de militants trotskistes de la tendance « Lambert », y ont occupé et y occupent des positions influentes Ils furent particulièrement actifs, comme Yves Rocton, en 1968 à Sud-Aviation (Bouguenais) où ils contribuèrent, avec la CGT et la CFDT, à l'occupation de l'usine. En 1968, l'unité CGT-CFDT constitue l'axe structurant de l'action syndicale en Basse-Loire. FO va, en Mai 1968, établir un jeu complexe de « soutien logistique » et de « structure d'accueil » du mouvement étudiant et de son courant libertaire Attirée par son « anti-social-démocratisme », son « antistalinisme » et son « anti-cléricalisme » diffus, FO n'en continue pas moins de s'en distancier en permanence, en raison de sa composition sociale « petite-bourgeoise », de sa « logique » de débordement des organisations syndicales, et de ses références situationnistes , relativement étrangères à la tradition anarcho-syndicaliste « classique », ainsi qu'aux orientations troskistes-lambertistes, symbolisées, en milieu étudiant, par la Fédération des étudiants révolutionnaires (FER) Elle va jouer), on peut lire au sujet de la position de FO en Mai 68, le passage suivant : « Contrairement aux croyances et aux bulletins ravageurs ? et vengeurs ?, l'autorité de l'État n'a jamais été remise en cause en 1968. Il serait du reste étonnant de croire que quelques divisions d'étudiants puissent remettre en cause l'État. Mais Alexandre Hébert fait preuve de bonne volonté. Il n'est pas défaitiste. Après tout, on ne sait jamais ! Il espère un peu, grâce à cette opportunité, mais sans trop y croire, une grève générale qui ouvrirait la voie à une République de « conseils ». Alors il part ! Il collabore avec les responsables de l'UNEF en les associant à l'action intersyndicale de l'époque. Après tout, la révolte ? pas la Révolution ? de la jeunesse peut servir de détonateur ». L'Union départementale FO est désormais dirigée par Patrick Hébert, fils d'Alexandre Hébert. Quant à la CGT, très présente dans la métallurgie, par exemple, et dans d'autres secteurs , elle va chercher et développer, en cette fin des années 1960 et pendant les années 1970, la pratique de l'unité d'action avec la CFDT. Des dirigeants comme Georges Prampart, secrétaire de l'Union départementale, et Roger Rousselot, secrétaire de l'Union régionale, vont incarner ces orientations. Signataires de la pétition « Pour l'union dans les luttes » (1979), qui rassemble nombre de militants communistes, socialistes et syndicalistes, ils vont partir en « pré-retraite » au début des années 1980, vaincus Le slogan majeur, central pourrait-on dire, est, sans conteste, à Nantes, comme ailleurs, « Tous ensemble, tous ensemble, tous, tous, tous ! » ; slogan indéfiniment répété, à l'encontre de tout corporatisme , tout au long des cortèges, et tourné vers le « nombre rassemblé 11 ». Ce slogan condense également, en sa symbolique, la force et l'impact offensifs de l'unité retrouvée ; il enregistre l'espoir de sa permanence. Ignorant, dans sa thématique même, la politique gouvernementale ? le « plan Juppé » comme élément unificateur des oppositions ? ne concentre-t-il pas, en revanche, dans sa rythmique obsédante, la portée potentiellement « subversive » du mouvement social ? Slogan central des manifestations, ce dernier alterne parfois, ou souvent, selon les cas, avec un autre, chanté cette fois : « On est dans la rue, on est dans la rue, on est, on est, on est dans la rue ! » Slogan précédé, ou suivi ? on ne peut, au premier abord, le savoir ?, tant il s'inscrit à l'intérieur d'une même chaîne phonique, par « Juppé t'es foutu ». À vrai dire, cette dernière phrase, qui évoque la certitude de la victoire, mais sur un mode négatif, le ponctue, sans doute, en avant et en arrière, pour mieux le renforcer. Ce slogan, Si l'on veut comprendre ces différentes attitudes, il convient de se référer à l'histoire des organisations syndicales en Loire-Atlantique. La CFDT Des dirigeants comme Gilbert Declercq ont joué alors un rôle national éminent, et sans doute déterminant Depuis « le recentrage » de la fin des années 1970 opéré par Edmond Maire mais en une chanson où le rythme s'alimente à la répétition? Slogans bien éloignés, dira-t-on, d'une réappropriation populaire et spectaculaire des codes dominants? Si, à coup sûr, le premier slogan examiné, décline, en son contenu, une thématique ancienne dans le mouvement ouvrier, celle-ci n'annule pas, 11. Selon une formule souvent présente dans les écrits de sociologie ouvrière de Michel Verret, p.92, 1960.

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