Les mutations du décasyllabe chez les trouvères d’origine picarde au cours du XIIIe siècle
Abstract
Le trouvère picard Guillaume le Vinier traite le décasyllabe d’une façon inhabituelle, avec des césures faibles, d’autres enjambantes et des vers sont dépourvus de césure. Cette pratique va rencontrer un succès inattendu chez Jehan Bretel et Adam de la Halle, suivis par les trouvères bourgeois de l’école arrageoise, avec cependant une désaffection nette pour la césure lyrique caractéristique de l’école courtoise à laquelle le Vinier était encore fidèle.]