L. Almanachs, année qui vient ») ont connu une grande vogue en Europe à la fin du XVIII e et au début XIX e siècle en souligne « l'humour mesuré en vue d'une justice appliquée ». Les almanachs seront progressivement raillés comme des sous-produits littéraires, favorisant des comportements de lecture compulsifs, notamment chez les femmes. Dans la seconde partie du XIX e siècle, dans une société et un contexte éditorial en mutation, l'almanach semble perdre sa raison d'être, jusqu'à ce que Brecht se ressaisisse de ce genre pour lui donner un tour pamphlétaire et publier en 1949 ses Histoires d'almanach, regroupant des anecdotes où se mêlent conscience politique, érudition et humour (les fameuses histoires de M. Keuner et leurs petites morales savoureuses ) Voir à ce propos l'article de York-Gothart Mix, Lektüre für Gebildete und Ungebildete » (« Lecture pour érudits et non-érudits ») dans son ouvrage paru en 1996