Troupes et main-d'oeuvre coloniales - Université Toulouse - Jean Jaurès Accéder directement au contenu
Chapitre D'ouvrage Année : 2008

Troupes et main-d'oeuvre coloniales

Résumé

Ville de l'arrière durant la Première Guerre mondiale, Toulouse a vu néanmoins de près le passage de troupes coloniales convoyées par trains vers le nord. Les cartes postales d'époque attestent de la curiosité envers ces soldats « de couleur », profondément exotiques aux yeux des Français d'alors. Prises à l'occasion des arrêts en gare ou ailleurs sur le bord de la voie, les photos laissent entrevoir les conditions du transport au front de ces hommes à peine débarqués sur le sol européen. Les légendes aussi, qui disent la cohue, la fatigue, l'inconfort des wagons à bestiaux utilisés. Autre nouveauté : l’utilisation de la main-d’œuvre indigène. Les colonies outremer fournirent des travailleurs pour la défense nationale (arsenaux, poudreries, usines de guerre) ainsi que pour bien d'autres tâches comme l’entretien des voies, la manutention portuaire ou les travaux des champs. Ces hommes étaient traités à part, gérés par le Service de l’organisation des travailleurs coloniaux (initialement rattaché à la Direction des troupes coloniales du ministère de la Guerre) et sous commandement d’officiers français. Venus d'Afrique du Nord, d'Indochine, de Chine ou de Madagascar, ils transitaient pour la plupart par le dépôt de Marseille qui les répartissait entre les différents sites. La Poudrerie nationale de Toulouse reçu ainsi des Kabyles et des Marocains dès 1915, puis surtout des Indochinois.
Fichier non déposé

Dates et versions

hal-01558583 , version 1 (08-07-2017)

Identifiants

  • HAL Id : hal-01558583 , version 1

Citer

Laure Teulières. Troupes et main-d'oeuvre coloniales. François Bordes. Toulouse, 1914-191 : cartes postales photographiques de guerre, Archives municipales de Toulouse, pp.21-45, 2008. ⟨hal-01558583⟩
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