Sens et portée de la diversité des genres narratifs utilisés à des fins étiologiques
Abstract
Cet article revient sur la façon dont j’ai abordé les récits d’origine des animaux et des plantes
recueillis en Europe à la fin des années 1980. Ma problématique était très marquée par
l’anthropologie du symbolique et la méthode d’analyse structurale, puisqu’il s’agissait
d’étudier les récits comme un des lieux d’expression des savoirs et des valorisations
symboliques des êtres naturels. Cette approche s’écartait donc de celle que conduisaient, à la
même époque, le spécialistes de la littérature orale, qui réfléchissaient plutôt sur les
particularités des genres narratifs. L’article rappelle cette perspective et revient sur les
questionnements soulevés, en particulier par Marie-Louise Tenèze (1976 et 1985), quant à la
diversité des genres narratifs dans lesquels s’inscrivent les récits d’origine.