, Les toponymes Camarade (cama-randa) et Montfa (Mons fanum) suggèrent une origine protohistorique à ce chemin. Il restera la principale voie de communication entre Salat et Arize jusqu'aux grands travaux routiers de la fin du XVIIIe s

, vis-à-vis du monastère d'Isil, avec l'église Saint-Lizier de Peyrafita

«. In-dalmazanense, Un autre territoire commençait donc à Sabarat, bordé au sud par le Couserans, au nord par le Potamianès (patrimoine de la famille comtale de Carcassonne) et à l'est par la juridiction de l'abbaye de Frédélas (à partir de Saint-Victor et Cazaux). Quasiment absent des actes de Lézat-seule la charte n° 706, non datée, concernant Monesple nous donne son nom, le ministerium Ciurenense-, il correspond au XII-XIIIe s. à la seigneurie de Pailhès, vol.819

À. Castillon-la-grangette, une vigne est dite « du Volvestre » dès le XIe s, vol.819

, Jusqu'à inclure Cortines et Saltes aux XIIIe et XIVe s. Pradalié (Gérard) « Le Volvestre médiéval, Revue de Comminges, vol.122, pp.165-172, 2006.

«. Bernardus-de-durbanno, A. Fratribus-meis, . Scilicet, and . Petro, Comitissa, p.12

. Cau-durban, Abbaye du Mas-d'Azil, éd. Pomies, Foix, 1896 (abrégé Azil), p.25

, Azil de la seconde moitié du XIIe siècle, rappelle, à Manias (Maougnas, commune de Montbrun-bocage), l'autorité d'un Rogerius comes, qui pourrait être Roger I ou Roger II de Foix, mais aussi Roger III de Comminges, Seule une donation à l'abbaye du Mas, vol.10

H. G. Viii, Mais les droits d'Arnaud Raymond d'Aspet en vallée de l'Arize lui viennent aussi en partie de son père Raymond At, qui, au moment de son entrée au temple de Montsaunès, en 1156, était déjà possessionné à Canens, au nord de Daumazan 21. À la même époque, en 1158 et jusque vers 1176, à l'autre extrémité du Dalmazanense, c'est un autre seigneur commingeois, Bernard d'Eycheil, qui domine vers Campagne-sur-Arize, où l'abbaye couserannaise de Combelongue se constitue un important patrimoine 22. Au sud, à Camarade, c'est un certain Arnaud de Insula (commune de L'IsleJourdain), vassal du comte de Toulouse et voisin du comte de Comminges à Samatan, qui tient Camarade, avant que cet important château passe aux mains de Vital de Montégut

, avait conduit à dominer sans partage en Couserans 26 et l'avait rapproché du comte de Toulouse Anfos, dont il était le vassal depuis l'acquisition par mariage des seigneuries de Muret et Samatan. À l'avènement de Dodon, son fils, vers 1153, ces seigneuries sont définitivement entrées dans le domaine comtal, et l'union de celui-ci avec une fille d'Anfos a scellé une alliance durable entre les deux maisons comtales. Dalmazanense et Volvestre, territoires toulousains entre Couserans et Muret, sont donc logiquement laissés aux Commingeois

, et quelques divergences temporaires quant à l'attitude à tenir par rapport aux puissances royales, la proximité de Foix avec Toulouse et Comminges va se prolonger au XIIIe siècle durant la croisade albigeoise. Elle permet ainsi aux Fuxéens de préserver leurs droits en vallée de l'Arize, qui, par force négociation, Ensuite, hormis un refroidissement perceptible dans les années 1190-1200 27

H. G. Viii, 923) à l'occasion du renouvellement de l'inféodation, mais semble avoir une consistance dès 1167 puisque l'acte distingue déjà la ligne des seigneuries qui bordent Foix et Labarre (Péreille, pays d'Olmes et Alzen) des castra situés en « comté de Foix, « in comitatu Fuxi & alibi in episcopatu Tholosano usque ad Barram ». L'expression n'est attestée qu'en 1229, vol.956, p.20, 1895.

, BnF, coll. Doat, vol.168, p.21

, Don par le même aux Templiers de divers fiefs situés à Canens et à la Pujole et de l'albergue de l'église de la Pujole, vol.41

A. D. Ariège and 3. , La majorité de la trentaine de chartes de Combelongue conservées dans ce fonds d'archives concernent l'actuelle commune de Campagne-sur-Arize, vol.9

, Histoire du grand prieuré de Toulouse, vol.24, p.216, 1883.

. Higounet, , pp.281-282

, Unjat et Aron) aux mains des Amiel de Rabat/Pailhès. Voir Samiac, « Rapports féodaux des évêques du Couserans et des comtes de Comminges, 1909.

. Mirouse, Autour d'Alzen à l'époque féodale : rivalités et enjeux territoriaux entre Foix et Comminges (1150-1272) », actes du congrès 2011 de la Fédération historique de, vol.4, 2012.

R. Période and . Fait-la-guerre, jusqu'en 1199, à Bernard de Comminges, pour récupérer la suzeraineté du Volvestre, et où Raymond VI lui reprend un temps le château de Saverdun

T. Inconnu and . Dans-decap, « Les chartes de coutumes de la Haute-Garonne du XIIIe au XVIe s. : Languedoc, Gascogne toulousaine, Comminges et Nébouzan », Mémoires de la société archéologique du Midi de la France, p.67, 1901.

, « Item tenet a domino Rege predicto terram de Bolbestre & castra, quam terram & castra tenet dominus comes Convenarum a dicto domino comite Fuxensi in feudum : videlicet Monteberaut, la Fitanovela, la Fitela, Gozencs, Sanctum Cristaulum, Sanctum Vitor & Insulam & Gotavernissa, cum omnibus juribus & pertinenciis eorumdem, p.1512

A. ,

. Manuscrits-d'oihenart, , vol.46, p.1882

A. D. Ariège, . Bnf, and . Doat, Monographie de La Bastide-de-Sérou, rééd. Lacour, Nîmes, 1997. par Roger IV, en même temps que ce dernier étend sa domination en Séronais jusqu'aux limites de l'Avantès. Par un autre paréage, l'abbé invite aussi le comte à établir castrum et populatio à Campagne. En 1263, la bastide de Fauro devient la forcia de Fauros, et constitue la fortification de la bastide de Campagne, vol.95

, Cette étude comparative sur des fondations du XIIIe siècle le long de la vallée de l'Arize, guidée jusque-là par l'emploi du terme bastide, ne peut faire l'impasse sur une création similaire, mentionnée en 1247 sous le nom de castrum novum

, En quoi ce castrum novum est il plus neuf que ses voisins de Larbont, ou Roquebrune apparus à la même époque ? Il est permis alors d'inscrire cette fondation dans le mouvement des Castelnaux du domaine gascon, décrit par Benoit Cursente 74 , visant à agglomérer l'habitat autour d'une fortification. Car, même si les nombreux aménagements modernes autour des vestiges ne permettent pas de l'affirmer, la proximité d'une source et la configuration des lieux permettent tout à fait d'imaginer un premier habitat à hauteur du château 75. Quoi qu'il en soit, il semble que ce type d'emplacement ne répondait plus aux critères en vogue après 1249. Et, même si le terme de bastide n'y a jamais été employé, invite à s'interroger sur la nouveauté que constitue cette fondation en vallée de l'Arize

. , Comaninas? una se tenet cum casali de Quadris? alia est iuxta vadum campanie? tercia est comanina que vocatur de quadris, Willelmus Lupi de Faiola donne à l'abbaye trois

. Cursente, Les Castelnaux de la Gascogne médiévale, p.26, 1980.

, « il est fort probable que l'habitat d'origine ne se soit pas situé en cet endroit, Thibaut Lasnier, Les Fortifications médiévales en Couserans, vol.1, p.97, 2008.

, constitué d'une domus de 8 periones sur 4 , d'un arpentum de 64 periones sur 32