, où elle fonda un petit prieuré et d'où elle exerçait un droit de justice sur un territoire qui constitue aujourd'hui la commune de Campagnesur-Arize (incluant les villae de Ram, Curtolas, Campagne et Bonenx) à la suite de Bernard d'Eycheil 50. Portecluse donnait accès à la villa d'Azil 51

, Nant s'intercale géographiquement entre les possessions hospitalières de Gabre (Aron, Suzan et le casal de Castanès à Montagagne) et assurait manifestement une continuité à cet espace frontalier sous domination monastique. Ici aussi, le nom de Montesquieu, « mont farouche », encore attaché en 1252 à la colline qui surplombe l'église Saint-Eusèbe de Nant, signe selon nous une fortification, qui pouvait être le fait du patron de l'abbaye de Combelongue, le comte de Comminges. Montesquieu comme Castillon rappellent les deux plus proches forteresses comtales commingeoises

, de Latrape) 54 ; et un autre site sur la commune de Sieuras 55, Un tel usage des noms de fortifications transparait aussi en basse vallée de l'Arize. Plusieurs toponymes Castillon y sont mentionnés, notamment deux sur les limites nord du Dalmazanès

. Le-chartrier-de, Combelongue conservé aux Archives départementales de l'Ariège sous la cote 36 J 3 en rendent compte, notamment les chartes n°9 (1158) et n°20 (1176) qui montrent l'étendue des droits de Bernard d'Eycheil « a Martinag usque ad Curtolas, a Bordis usque ad villam novam », c'est-à-dire de Martignac (commune du CarlaBayle) à Curtolas (commune de Campagne-sur-Arize, limitrophe de Montfa)

, En 1183, la villa de Ram confronte à « l'entrée » du Mas-d'Azil : « a villa de Curtolas usque ad introitum villa masi asiliensis et a Romengos usque ad Eiz ». Portecluse se trouve entre Ram

, En 1254, l' introitum villa mansi asiliensi, faisant limite de la seigneurie de Campagne est nommé « cruce mansi ». L'emplacement de cette croix disparue pourrait correspondre au microtoponyme « oratoire » que conserve la carte IGN sur l'ancien chemin à l'aplomb de la ferme de Lafage, vol.97, pp.148-154

, sur la base des droits que le dit monastère tenait auparavant en fief de l'abbé du Masd'Azil « ? innitentes antiquo iuri quod habebatis ibi et tenebatis feualiter a monasterio Mansi Azilis?», Azil n°41. 54 1124 : L'église Sainte-Marie de Castillon, dépendance de Saint-Victor de Canens (Lézat n°829) est située avec vraisemblance par Henri Ménard au sommet d'un promontoire, pp.182-183, 1983.

, Lézat n° 302

, Malgré qu'ici le toponyme soit attesté depuis au moins le Xe siècle comme villa dans le cartulaire de Lézat, vol.818

, Camarade disparue mais vue et analysée par M.A. Du Bourg, ouvr. cité, p.130. 61 AD 31, H Malte, AD 31, vol.47, p.2

L. Ainsi-que and R. Bernard, II en 1263 « super dominationem hospitalis Sancti Jobannis del Tor », sans doute parce que l'établissement primitif du Tor avait été fondé sur ses terres de Boulbonne, HGL

, 261. 65 HGL, vol.169, pp.925-926

, Arch. nat. J, vol.314, p.78

B. Bertrand, . Et-arnaud-frères, and . Fils-de-raymond-de-montmaur,

, Depuis sa reprise aux croisés, la seigneurie de Saint-Félix avait été donnée en fief à Roger Bernard par Raymond VI, puis confirmée en 1226, vol.169

. Arch, Roger de Comminges), n°24 (Bernard et Fortanier de Comminges), n°27 (Bernard de Comminges), n°28 (Centulle d'Astarac, fils de Vital de Montaigut), vol.314, p.29

, peut douter que les exactions rapportées en 1245 par l'abbé de Lézat autour de Montesquieu-Volvestre, et mises sur le compte de Bernard de Montaigut, tiennent à cette nouvelle guerre avec Foix 70. Le comte de Foix était en paréage avec Lézat depuis 1241 71 , et on doit sûrement à son intervention musclée la nécessité de reconstruire le

E. Toulouse, L. Foix, and . Sujet-le-plus-délicat-Était-sans-doute-le-château-de-saverdun, en limite nord du comté, quelquefois repris par le suzerain toulousain à l'occasion des précédentes brouilles 73. Ce castrum était tenu par de nombreux coseigneurs, qui, à partir de 1242, prirent, pour certains le parti de Toulouse et pour d'autres celui de Foix. Or, parmi ceux-ci

, Ainsi Marquesie, fille de Bernard de Durban, avait emporté avec elle une partie de ses droits en épousant Guillaume Bernard de Marquefave 75 et en ayant un fils de lui, Arnaud 76. Guillaume Bernard d'Arnave, neveu de Bernard de Durban 77 , disposait aussi de parts qu'il confia à Loup de Foix en 1233 78. Or Loup de Foix venait d'épouser Honors de Belmont, seconde épouse de Guillaume Bernard de Marquefave et donc belle-mère d'Arnaud 79, En effet, alors que depuis l'origine et jusqu'à Bernard et Bertrand de Durban la seigneurie en fief du Mas-d'Azil était restée indivise entre frères 74 , elle fut ensuite partagée entre cousins, vol.1237, p.80

G. Loup-de-foix and . Bernard-d'arnave-dans-le-camp-fuxéen,

, Lézat n°187 « quod castrum de novo rehedificatur

, Notamment vers 1201 quand Raymond-Roger refusa d'en faire l'hommage, et qu'il fut alors donné un temps à Arnaud de Villemur, HGL, 1945.

, Ego dominus Bernardus de Durban cum consilio at voluntate fratris mei Bertrandi de Durban et assensu filia mea Marquesie et nepotis mei Guillelmi Bernardi Dasnava » AD 09, pp.36-39

». Marchesio and . Doat, , vol.84

. Azil,

. Hommage-À-raymond and . Vii, Arch. nat. J, vol.314, p.25

. Hommage-À-raymond and . Vii, Arch. nat. J, vol.1, issue.1243, p.26

. Le-comte, dans lequel ce dernier se plaignait des violences et injustices que faisaient subir les laïcs au monastère 85

L. Devenu-coseigneur-de-la-haute-arize and . Comte-investit-de-suite-la-roche-d, Azil qui surplombait la croix du Mas et surveillait Portecluse (commune de Campagne-surArize) 86 , en même temps que l'abbé de Lézat, son allié, récupérait la bastide de Fauro (Fauroux, commune des Bordes-sur-Arize) à l'autre extrémité de la seigneurie de Campagne 87

. La, un paréage avec les seigneurs des castra de Thouars et Fornex le rendait coseigneur de la bastide du Pech de Malesherbes (commune de La Bastide-deBesplas) 89 , faisant face à la bastide de Montesquieu-Volvestre

, Il en avait négocié avec l'abbé, l'usage en temps de guerre, bien que le lieu proche d'un dolmen ait été déjà christianisé et ne pouvait donc être partagé avec un laïc? En 1247, un petit castrum dit « de la Roche d'Azil » y était construit

, En 1263, le comte de Foix comptait cette bastide, dépeuplée car concurrencée par celle de Campagne en contrebas, au nombre de ses fortifications sous le nom de forcia de Fauros (HGL

, Cette bastide qui, selon sa description, occupe un promontoire entre Thouars et Méras, ne peut que se confondre avec le castrum de Belpech, dénombré par le comte de Foix en 1263 (« ? et forciam et castrum de Meras, de Furnellis, de Toarcio et de Albiacho », HGL vol.VIII col. 1512). Ce site, vol.09

, à la suite de leur père défunt Pierre, (qui aurait apparemment causé quelques destructions à Roquebrune). Alors, dans un dernier sursaut, ils prirent d'assaut la bastide d'Antusan, où ils capturèrent Roger Isarn et Bertrand, fils de Loup. Roger IV vint arbitrer le conflit et, à l'issue de plusieurs tours de table, ramener la paix en confirmant à chacune des lignées leurs droits respectifs, c'est-à-dire

, une bastide à ses pieds en 1252, en concédant à ses futurs habitants franchises et parcelles de terres 91. Puis, en 1254, il finit de régler les problèmes de droit avec Combelongue par d'autres paréages, En 1257, il pouvait, vol.171, p.205

, Charte de coutumes accordée aux habitants de la ville Montis esquivi de Serone, Doat, vol.95

C. Paréage-de, , vol.97, pp.148-154