Fréquentation amérindienne des cavités des Petites Antilles
Résumé
Avec les îles calcaires les plus étendues des Petites Antilles, l’archipel de Guadeloupe
présente un potentiel remarquable pour étudier la fréquentation amérindienne des
cavités naturelles des îles de l’arc oriental. Cette fréquentation a été attestée dès
les premiers récits des chroniqueurs relatant les péripéties de la colonisation de
l’archipel. Du point de vue archéologique, l’occupation des cavités est connue par
quelques fouilles et études pratiquées en grotte, dont la Voûte-à-Pin à la Désirade,
Morne Rita, Cadet 2 et 3, Blanchard à Marie-Galante, l’abri Patate du Moule en
Grande-Terre, Morne de Lake à Saint-Martin, pour les sites les plus significatifs
des îles françaises. Le contraste entre ce potentiel et la méconnaissance du sujet
a conduit à initier un programme collectif de recherche dédié notamment à cette
question. Trois principaux axes sont développés : 1) Peuplement animal des cavités
de l’archipel; 2) Occupations précolombiennes des cavités, 3) Sédimentogenèse
karstique / conservation différentielle des parois.
Fichier principal
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