Le baccalauréat par spécialités, vecteur de nouvelles inégalités d'accès aux études scientifiques ? - Université Toulouse - Jean Jaurès Accéder directement au contenu
Pré-Publication, Document De Travail (Working Paper) Année : 2022

Le baccalauréat par spécialités, vecteur de nouvelles inégalités d'accès aux études scientifiques ?

Résumé

La réforme du lycée, entrée en vigueur en 2018, a conduit les élèves de terminale générale de l’année 2020-2021 à inaugurer le baccalauréat par spécialités, qui rompt avec les épreuves par séries, en vigueur depuis 1965. Quand ils postulent dans le supérieur, les bacheliers généraux ne sont donc désormais plus issus des séries scientifique (S), économique et sociale (ES) et littéraire (L), mais ils ont approfondi deux enseignements de spécialité (EDS) pendant 44 % du temps de cours en classe de terminale, en parallèle d’un enseignement de tronc commun. L’un des objectifs de cette réforme était de renforcer l’accompagnement des élèves dans leur projet d’orientation pour favoriser leur réussite dans le supérieur. L’avancement de l’échéance de la spécialisation disciplinaire aux classes de première et de terminale pose toutefois question, car cela pourrait renforcer l’influence de l’origine sociale, du genre et de la situation géographique sur l’orientation des lycéens.
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Dates et versions

halshs-04051136 , version 1 (29-03-2023)

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Paternité - Pas de modifications

Identifiants

  • HAL Id : halshs-04051136 , version 1

Citer

Margot Déage. Le baccalauréat par spécialités, vecteur de nouvelles inégalités d'accès aux études scientifiques ?. 2022. ⟨halshs-04051136⟩
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