L’hommage de Fermel’huis à Élisabeth-Sophie Chéron (1712). Le premier éloge académique dédié à une femme artiste en France : un événement historiographique resté sans suite ? - Université Toulouse - Jean Jaurès Accéder directement au contenu
Article Dans Une Revue Revue de l'Art Année : 2019

L’hommage de Fermel’huis à Élisabeth-Sophie Chéron (1712). Le premier éloge académique dédié à une femme artiste en France : un événement historiographique resté sans suite ?

Résumé

La bibliographie sur les femmes artistes a tendance à dater la période d’embellie des carrières artistiques féminines dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, en raison du nombre de personnalités marquantes, telles Vigée-Lebrun, Labille-Guiard ou Vallayer-Coster, ainsi que de leur succès au Salon et dans la presse. Le texte d’éloge de Fermel’huis, médecin et ami de Chéron, étudié ici, tend à faire remonter le phénomène au début du XVIIIe siècle. Le fait que l’Académie royale de peinture et de sculpture ait refusé la lecture de ce texte en assemblée, alors même que l’artiste était membre de l’institution, conduit à s’interroger sur les raisons d’une telle résistance, entre opposition de principe affichée et rivalités professionnelles sous-jacentes. Au-delà, il pose la question du processus de la construction historiographique, qui naît toujours d’une situation de tension.
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hal-02288711 , version 1 (09-01-2024)

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Citer

Anne Perrin Khelissa. L’hommage de Fermel’huis à Élisabeth-Sophie Chéron (1712). Le premier éloge académique dédié à une femme artiste en France : un événement historiographique resté sans suite ?. Revue de l'Art, 2019, 2 (204), pp.41-49. ⟨10.3917/rda.204.0041⟩. ⟨hal-02288711⟩
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